E. Bourdet, La Prisonnière, 1926
Pièce de théâtre en 3 actes.
Grand classique. Le rôle d'Irène a notamment été joué par Edwige Feuillère. Si le grand public a "accepté" cette pièce, cela est dû avant tout au traitement "fataliste" du sujet : si une lesbienne est lesbienne c'est pas sa faute... c'est comme si qu'elle était née comme ça : damnée ! La lesbienne est une sorte de Gorgone dont les hommes ne peuvent s'approcher. La lesbienne est une goule qui fascine, attire, prend dans ses filets la pauvre petite fille riche qui essaie de résister, résister, résister... Mais, hélas...
La pièce eut tant de succès que, durant plusieurs années, le terme "prisonnière" désignera la lesbienne. Et que la coiffure avec nuque rasée des garçonnes sera appelée "coupe prisonnière" en 1926...
Il y eut également, toujours à la suite de ce succès commercial, une version masculine, "Le Prisonnier", tableau d'une revue d'Albert Willemetz, "Vive la République".
Le livre en pdf :
Bourdet__La_prisonniere_1926