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Les Introuvables lesbiens
10 février 2008

Renée Vivien, "Dans un coin de violettes", 1910. Recueil Posthume

Sans grand intérêt ce recueil posthume ? Pas sûr. On en a dit beaucoup de mal : bâclé, inachevé… Pourtant, Renée Vivien, si elle n'en a pas vu la publication, y a largement travaillé avec l'éditeur.  Donc, le malaise se passe ailleurs. Oserais-je donner mon point de vue ?! Et si Renée Vivien s'était lancée dans une autre écriture, loin de la stylistique Fin de Siècle ou Préraphaélite ? Et si Renée Vivien s'était essayé à une écriture d'orientation cubiste ? Oui, j'ai bien dit "cubiste" ! Après tout, elle connaissait forcément (par Natalie Barney) les expériences littéraires cubistes de Gertrude Stein. Alors pourquoi pas ? Ces mots toujours repris, ces dissonances, ces heurts de sons... 
Intéressant : J’ai consulté l’exemplaire de "Dans un coin de violette" que Salomon Reinach légua - avec une soixantaines d’œuvres lesbiennes  - à la Bibliothèque nationale. Reinach annotait ses livres, d’où l’intérêt de l’exemplaire de la BN. En tête de beaucoup de poèmes du recueil, Reinach a écrit : « Qui ? ». Il s’interrogeait donc sur la femme qui inspirait chacun des poèmes. Pour plusieurs d’entre eux, il identifie l’inspiratrice sans difficultés : « N.B. » /Natalie Barney, bien sûr, que Renée Vivien retrouva sur la fin de sa vie.
Les poèmes de ce recueil inspirés par Natalie Barney seraient donc, aux dires de Reinach, les suivants :
•  « Absence » (pour celui-ci, Reinach met un point d’interrogation à côté des initiales NB)
• « Essentielle »
• « Terreur du mensonge »
• « L’aile brisée »
• « Amour méprisable »

A lire en pdf : Vivien__Dans_un_coin_de_violettes__1910

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